La nouvelle politique forestière de l’Île-du-Prince-Édouard a été rendue publique cet automne. L’un des points prioritaires de cette politique, l’Atlas des terres publiques de l’Île-du-Prince-Édouard, est maintenant sur le marché.
Le ministre de l’Environnement, de l’Énergie et des Forêts, Jamie Ballem, en a fait l’annonce à l’Assemblée législative.
« On a souvent dit que l'existence des terres publiques est le secret le mieux gardé de l'Île. Notre but est d’encourager un plus grand nombre d’Insulaires à visiter ces terres afin de voir comment le gouvernement les gère en leur nom, explique le ministre Ballem. Cet atlas nous aidera à atteindre ce but en indiquant aux Insulaires où ces terres publiques sont situées. »
On ne trouve pas de vastes terres publiques à l’Île-du-Prince-Édouard. Contrairement aux autres provinces, les terres publiques de l’Île ont tendance à être soit des propriétés éparpillées, soit un ensemble de propriétés qui, souvent, s’intègrent au paysage. Au cours des années, des efforts ont été déployés pour identifier et promouvoir ces terres. Depuis 2000, le programme des forêts provinciales érige des panneaux verts, en forme de diamant, affichant une feuille de chêne jaune, aux endroits où ces propriétés et les voies publiques se croisent. Le nouvel atlas définit ces terres et d’autres terres publiques telles que les aires de gestion de la faune et les aires naturelles – au total, environ 1 500 propriétés d’un bout à l’autre de l’Île.
Selon le ministre Ballem, les 34 000 hectares de terres publiques à l’Île sont gérés à diverses fins. Ces terres servent d’habitat pour de nombreuses espèces végétales et animales, et on peut s’y rendre pour en apprendre davantage sur la gestion et la conservation de notre capital naturel.
« Ces terres sont d’excellentes salles de classe où il est possible de démontrer les concepts de l’intendance et de la conservation aux élèves, aux propriétaires fonciers et au public en général. Elles produisent également des produits forestiers de grande valeur qui appuient et renforcent notre économie, de dire celui-ci. Mais leur plus grande valeur découle possiblement du fait qu’elles appartiennent à l’État, ce qui permet à n’importe qui de s’y rendre pour prendre part à des activités de plein air telles que la pêche, la randonnée pédestre, la chasse et l’observation d’oiseaux. »
L’Atlas des terres publiques a été conçu par le personnel de la Section de l’information géographique du Ministère, qui produit des cartes de qualité pour une grande variété d’utilisations. Le ministre a exprimé sa gratitude à ces employés pour leur dévouement et leur excellent travail.
L’Atlas des terres publiques est en vente à la pépinière J. Frank Gaudet à Charlottetown et par l’entremise du Service de renseignements de l’Île à un coût de 30 $ plus TPS.