Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard a tenu une réunion fructueuse avec l’association des pêcheurs de la province, a annoncé le premier ministre Robert Ghiz.
« Le gouvernement continuera à jouer son rôle de facilitateur de discussions, de dire le premier ministre. Le seul moyen de régler cette impasse est par l’entremise de dialogues. La réunion d’aujourd’hui avec les représentants de l’association des pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard a été productive et il est évident que tous les intervenants sont en quête d’une solution raisonnable. »
Pour faire avancer les discussions, la province prendra plusieurs mesures.
Tout d’abord, le gouvernement a retenu les services de l’ancien vérificateur général Colin Younker, lui demandant d’examiner les structures de prix du homard au Canada atlantique, les quantités de prises et les conditions actuelles du marché. Ce faisant, on souhaite que les structures compliquées de prix pour le homard vivant et transformé soient mieux comprises par tous les intervenants de l’industrie.
De plus, le gouvernement réexaminera les conditions du Programme de prêt à intérêt réduit dans le contexte des prix et du volume du homard, et par la suite, déterminera le meilleur moyen d’aider les pêcheurs à régler la situation actuelle.
« Finalement, j’ai aussi demandé à mon ministre des Finances, de l’Aquaculture et du Développement rural d’entamer des discussions avec ses homologues du Canada atlantique et avec le ministre fédéral des Pêches et des Océans, Keith Ashfield afin de considérer une approche à la grandeur de l’industrie dans cette affaire », a-t-il dit.
« Il s’agit d’une situation sans précédent dans la pêche au homard à l’Île-du-Prince-Édouard et elle affecte la subsistance des pêcheurs, des transformateurs et des travailleurs d’usine d’un bout à l’autre de la province, a indiqué le ministre des Pêches, de l’Aquaculture et du Développement rural, Ron MacKinley. Je demanderai également au gouvernement fédéral, par l’entremise de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique et d’Agroalimentaire Canada d’affecter des ressources additionnelles au développement du marché du homard. »
« L’industrie de la pêche est un pilier de l’économie de l’Île et je suis persuadé que ces mesures aideront l’industrie à rétablir la situation qui sévit », a conclu le ministre.