Plus de sacs en plastique pour les excès de débris de cour

Dans un effort continu afin d’améliorer l’efficacité du programme Waste Watch pour les Insulaires, Ron MacKinley, ministre des Transports et des Travaux publics, a annoncé aujourd’hui qu’une interdiction complète d’utiliser des sacs en plastique pour les excès des débris de cour et de jardin est maintenant en vigueur.

« Les sacs en plastique ne sont pas compostables et dès qu’ils sont souillés, ils ne peuvent être recyclés, explique le ministre des Transports et des Travaux publics. Ces sacs deviennent alors des déchets et prennent de la place dans le dernier site d’enfouissement de la province muni d’un revêtement. Ce n’est certainement pas le meilleur choix; l’utilisation de sacs en papier compostables ou de contenants rigides ouverts réutilisables est une solution plus écologique. »

La nouvelle interdiction fait fond sur une restriction d’utiliser des sacs en plastique pour les excès des débris de cour et de jardin hors des périodes annuelles de nettoyage de printemps et d’automne, en vigueur depuis 2007. L’adoption de l’interdiction complète signifie que dorénavant, la restriction s’appliquera également aux périodes annuelles de nettoyage de printemps et d’automne.

« D’autres municipalités canadiennes mettent en pratique des interdictions semblables à l’égard de l’utilisation de sacs en plastique pour déposer les matières compostables, ajoute le ministre MacKinley. En utilisant des contenants rigides ouverts ou des sacs en papier, nous faisons disparaître le besoin d’enfouir chaque année des centaines de milliers de sacs en plastique sur l’Île-du-Prince-Édouard. »

L’interdiction complète à l’année d’utiliser des sacs en plastique pour les débris de cour et de jardin exige que tout excès de matières compostables soit déposé dans des sacs en papier ou dans des contenants rigides ouverts. Les matières compostables déposées dans des sacs en plastique ne seront ramassées en aucun cas.

« Depuis quelques mois, nos employés travaillent à mettre les clients, les consommateurs et les entreprises au courant de ce changement, affirme Gerry Moore, PDG de la Société de gestion des déchets de l’Île (SGDI). Nous voulons que les gens soient bien renseignés sur l’interdiction, ses raisons d’être et son impact positif sur l’environnement. »

M. Moore explique que la sensibilisation du public est en cours depuis déjà plusieurs mois. Des renseignements sur le changement et sur les choix offerts aux consommateurs ont été diffusés par le biais du calendrier semestriel, livré aux résidences de tous les clients; d’articles publiés régulièrement dans des journaux hebdomadaires; du site Web de la SGDI; d’annonces publicitaires; et des détaillants locaux.

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