Loi renforcée afin d’interdire la conduite avec facultés affaiblies par les drogues

Des modifications apportées à la Highway Traffic Act (Code de la route), accordant de nouveaux pouvoirs aux policiers, aideront à rendre les routes de l’Île plus sécuritaires en empêchant sur-le-champ les automobilistes avec facultés affaiblies par la drogue de conduire après avoir été arrêté, a indiqué le ministre des Transports et du Renouvellement de l’infrastructure, Robert Vessey.

« Conduire après avoir consommé un cocktail de médicaments sur ordonnance ou de drogues illicites est tout aussi dangereux que de conduire en état d’ébriété, a indiqué le ministre. Ces changements permettront d’arrêter plus facilement ces conducteurs dont les facultés sont affaiblies par la drogue et de les faire disparaître immédiatement de la route afin de protéger les Insulaires. »

Les changements en vertu du Code de la route introduits aujourd’hui donneront plus d’autorité à la police, leur permettant de révoquer sur-le-champ un permis de conduire si un chauffeur échoue au test de sobriété normalisé sur le terrain ou s’il est soupçonné de conduire sous l’effet de drogues. Auparavant, la police ne se chargeait que de régler les cas de conduite en état d’ébriété.

Si un conducteur soupçonné de conduite avec facultés affaiblies par la drogue refuse de passer le test de sobriété ou l’échoue, il perdra immédiatement son permis de conduire pendant sept jours. Par la suite, si le chauffeur est accusé en vertu du Code criminel, il sera suspendu pendant 24 heures et ne pourra conduire pendant 90 jours.

Le besoin de nouvelles ressources dans la lutte contre la conduite avec facultés affaiblies par la drogue a fait l’objet de discussions lors d’un sommet sur la conduite avec facultés affaiblies organisé par le ministère des Transports et du Renouvellement de l’infrastructure en février. Ce sommet réunissait des représentants de la GRC, des forces policières municipales, de l’organisme MADD Canada et de ses succursales locales, des Services de toxicomanie ainsi que du ministère de l’Environnement, du Travail et de la Justice.

« La police nous a bien fait comprendre que la conduite avec facultés affaiblies par la drogue est devenue un grave problème à l’Île-du-Prince-Édouard, a conclu le ministre. Je suis convaincu que ces changements, ainsi que ceux introduits l’an dernier afin d’imposer des peines plus sévères aux conducteurs en état d’ébriété, permettront aux automobilistes de circuler sur des routes plus sécuritaires dans notre province. »

Media Contact: Mary Moszynski