Doug Currie, ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, affirme que les programmes estivaux d’éducation coopérative permettent surtout aux étudiants participants d’explorer une carrière qui les intéresse à l’Île-du-Prince-Édouard.
« Il est important de trouver un emploi d’été, mais c’est encore plus excitant de trouver une carrière passionnante, a souligné le ministre Currie. Je suis heureux de voir le nombre grandissant d’élèves du secondaire qui s’intéressent aux programmes estivaux d’éducation coopérative offerts partout à l’Île. Le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance s’engage à travailler de près avec les entreprises de l’Île pour aider les élèves à acquérir de nouvelles compétences qui permettront de former des effectifs chevronnés. »
Lancé en 2009, le programme estival d’éducation coopérative a gagné en popularité. Cet été, plus de 50 élèves des écoles secondaires des commissions scolaires de l’est et de l’ouest ont participé au programme. Plus de 20 élèves de la Commission scolaire de langue française se sont eux aussi engagés à obtenir des crédits d’études secondaires sur le marché du travail.
Plusieurs stages sont liés à des secteurs importants de l’économie insulaire, notamment l’aérospatiale, la fabrication de pointe, le tourisme, les petites entreprises et l’éducation de la petite enfance. La prestation du programme estival d’éducation coopérative relève des trois commissions scolaires, avec l’appui du spécialiste des programmes d’études sur les carrières au ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance.
Nick Gallant, élève de la 12e année à l’école Three Oaks Senior High, a peut-être découvert sa carrière grâce au stage qu’il a effectué à Vector Atlantic, à Slemon Park. Nick était l’un des premiers élèves à s’inscrire au nouveau programme de carrières en aviation et aérospatiale offert à l’école Three Oaks Senior High, à Summerside.
« C’était génial de travailler à l’aire de démontage à Vector, où j’ai accumulé 70 heures d’expérience pratique, de dire Nick Gallant. Je n’avais aucune idée à quoi m’attendre quand je m’y suis rendu pour la première fois. Le personnel tenait à ce que mon expérience soit inoubliable, et je suis reparti en me disant que c’est un endroit où je pourrais possiblement poursuivre une carrière. »
Les élèves qui participent aux programmes estivaux d’éducation coopérative peuvent obtenir un ou deux crédits d’études secondaires pour les heures de travail non rémunérées qu’ils accumulent dans le cadre de leur stage, qui leur permet de travailler jusqu’à 180 heures. Karla Love-Hickey, qui coordonne le programme pour la Commission scolaire de l’ouest, affirme que les élèves travaillent et apprennent dans une grande variété de domaines partout à l’Île, et pour certains d’entre eux, c’est la première fois qu’ils font l’expérience d’un lieu de travail.
« Les élèves sont placés dans des domaines qui les intéressent, a souligné madame Love-Hickey. L’éducation coopérative est un excellent moyen pour les élèves d’acquérir les compétences et les connaissances dont ils auront besoin pour choisir une carrière. Les élèves peuvent obtenir des crédits d’études secondaires tout en vivant une expérience pratique significative à l’extérieur de la classe. »
« Des occasions comme celles-ci peuvent piquer l’intérêt des jeunes élèves et les aider à cibler leur passion, de dire le ministre Currie. C’est incroyable de voir les élèves s’épanouir et développer de nouvelles compétences qui les aideront à réussir sur le marché du travail et dans leur communauté. »
Pour en savoir davantage sur les programmes estivaux d’éducation coopérative, communiquez avec votre école secondaire ou votre commission scolaire.