Doug Currie, ministre de la Justice et de la Sécurité publique, s’est joint aux ministres fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT) responsables de la gestion des urgences à Toronto, plus tôt cette semaine, pour discuter des priorités en matière de gestion des situations d’urgence et pour approuver des initiatives y compris un plan d’action et une stratégie d’interopérabilité des communications.
« Le plan d’action et la stratégie d’interopérabilité des communications constituent des étapes importantes en ce qui concerne l’amélioration de la capacité des responsables de la sécurité publique de communiquer entre eux en cas de situation d’urgence, explique le ministre Currie. Nous sommes fiers de travailler avec nos collègues de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick à l’établissement d’un système mobile de radiocommunication régional et complètement interopérable pour les provinces Maritimes. Ce travail est en cours depuis la signature d’un protocole d’entente entre les provinces en août 2008. »
L’Initiative du réseau de radiocommunication des Maritimes (IRRM) est un projet triprovincial qui vise l’acquisition de communications vocales interopérables pour des interventions provinciales et régionales entre les trois provinces Maritimes.
Les ministres ont eu deux journées bien remplies, y compris des discussions sur le Système national d’intervention en cas d’urgence, ainsi qu’un protocole d’entente provincial-territorial sur l’aide mutuelle entre les provinces et les territoires en cas de besoin.
Le Système national d’intervention en cas d’urgence, un volet du cadre de sécurité civile pour le Canada, permet la coordination des interventions d’urgence fédérales qui appuient la compétence provinciale et le secteur de responsabilité. Chaque province et territoire a développé une structure de gouvernance pour la coordination des interventions d’urgence dans son territoire de compétence. La gestion des urgences à l’Île-du-Prince-Édouard se base sur l’Emergency Measures Act et le plan d’intervention d’urgence tous risques de l’Île-du-Prince-Édouard.
Le protocole d’entente provincial-territorial sur l’aide mutuelle peut être déclenché lorsqu’une urgence déborde les capacités d’une province ou d’un territoire. Le protocole d’entente ne crée pas des obligations juridiquement contraignantes; cela crée simplement un cadre de renforcement de la coopération, permettant aux provinces de se préparer, de réagir et de se remettre d’une urgence efficacement.
« Le protocole d’entente pour l’Île-du-Prince-Édouard a été signé en septembre 2009, et celui-ci nous a aidés à établir des relations plus étroites avec les responsables de la gestion des urgences dans nos provinces voisines, affirme M. Currie. Non seulement nous travaillons avec d’autres territoires de compétences au Canada pour assurer que l’aide d’urgence est disponible au besoin, mais cette entente correspond à une entente internationale entre les provinces de l’Est du Canada et les États de la Nouvelle-Angleterre qui prévoit de l’aide mutuelle en matière de gestion des situations d’urgence au niveau des provinces et des États par l’entremise du Groupe international de gestion des urgences (GIGU). »
Le GIGU prévoit la possibilité d’entraide parmi les États et les provinces pour la gestion de toute urgence ou catastrophe, qu’elle soit d’origine naturelle, technologique ou humaine. Le groupe a développé un Protocole d’entente internationale d’aide à la gestion des urgences qui prévoit l’élaboration de mécanismes de planification entre les agences de gestion des urgences des entités membres et qui assure une coopération mutuelle, des exercices conjoints et d’autres activités d’entraînement. Le directeur de la sécurité publique de l’Île-du-Prince-Édouard, Aaron Campbell, est le coprésident canadien de ce groupe.