Le Conseil des ministres des pêches et de l’aquaculture de l’Atlantique (CMPAA) a réitéré aujourd'hui l'importance de proposer une réponse concertée aux préoccupations croissantes en matière de durabilité observées dans le secteur des pêches et de l’aquaculture. La réunion était coprésidée par l’honorable Gail Shea, ministre fédérale des Pêches et des Océans et l’honorable Neil LeClair, ministre des Pêches, de l’Aquaculture et du Développement rural de l’Île-du-Prince-Édouard.
Outre les ministres Shea et LeClair, les ministres responsables des pêches et de l’aquaculture du Nouveau-Brunswick (Rick Doucet et Ronald Ouellette), de Terre-Neuve-et-Labrador (Tom Hedderson), de la Nouvelle-Écosse (Sterling Belliveau) et du Nunavut (Daniel Shewchuk) ainsi que l’adjoint parlementaire du Québec (Georges Mamelonet) ont participé à la réunion du CMPAA.
« Les produits de la mer du Canada atlantique, du Québec et du Nunavut sont issus des pratiques parmi les plus respectueuse de l'environnement dans le monde, qu'ils proviennent des pêches ou de l’aquaculture. Nous devons sensibiliser les consommateurs à nos réalisations et veiller à ce qu'ils disposent de renseignements exacts sur les produits de la mer qu’ils achètent », a déclaré la ministre Shea. « La pêche au thon rouge pratiquée au Canada atlantique n’est qu’un exemple parmi d’autres d’une pêche très durable qui mérite une attention positive. »
Pour éclairer leurs échanges sur les enjeux liés à la durabilité, les ministres ont eu droit à une allocution de Peter Redmayne, expert en durabilité des produits de la mer et président des sociétés Sea Fare Group et Sea Fare Expositions. M. Redmayne a rappelé les origines du mouvement en faveur de la durabilité des produits de la mer et a traité des prochaines étapes que pourraient suivre les gouvernements. Il a aussi évoqué les défis et les avantages des divers régimes d’écocertification et de traçabilité qui s’offrent au secteur.
« Les ministres ont eu l’occasion d’examiner les changements dans les habitudes des consommateurs qui touchent l’industrie », a indiqué le ministre LeClair. « Nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec les pêcheurs, les transformateurs et les distributeurs de produits de la mer vivants pour continuer à répondre aux besoins du marché. »
Les ministres ont également discuté de la santé des poissons et de la gestion de l’aquaculture au Canada. Il leur a été présenté un compte rendu sur le Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques et un rapport d’étape sur les mesures fédérales-provinciales visant à aider l’industrie du homard de l’Atlantique à surmonter la crise économique.
L’industrie du phoque revêt une grande importance économique pour les communautés côtières du Canada. Les ministres ont réitéré leur appui à la démarche du gouvernement fédéral visant à contester devant l’Organisation mondiale du commerce l’interdiction des produits dérivés du phoque décrétée par l’Union européenne. Ils se sont engagés à poursuivre leur collaboration afin de conserver les marchés actuels et d’en développer de nouveaux pour les produits du phoque canadiens. De plus, les ministres ont traité de la croissance de la population de phoques gris et de ses incidences sur les diverses pêches. Les ministres ont convenu de créer un groupe de travail sur les phoques, qui sera axé sur la gestion et le développement de marchés.
« Les pêches et l’aquaculture contribuent énormément à l’économie du Canada », a indiqué la ministre Shea. « Tout n’est pas rose dans l’industrie, mais les possibilités de croissance durable sont très encourageantes. C’est avec plaisir que je continuerai d’œuvrer avec nos partenaires des provinces, des territoires et de l’industrie pour assurer la viabilité des pêches et de l’aquaculture marine et d’eau douce au Canada, au profit des générations qui nous suivront. »