Les gouvernements du Canada et de l’Île-du-Prince-Édouard ont annoncé aujourd’hui qu’ils travailleront de concert avec un partenaire du secteur privé dans un projet qui aidera l’Î.-P.-É. à maximiser ses ressources d’énergie renouvelables. Ceci entraînera des réductions tangibles des émissions de gaz à effet de serre. Les dignitaires suivants ont participé à l’événement : l’honorable Stéphane Dion, ministre de l’Environnement, l’honorable Pat Binns, premier ministre de l’Î.-P. É., l’honorable Jamie Ballem, ministre de l’Environnement, de l’Énergie et des Forêts de l’Î.-P.-É., l’honorable Shawn Murphy, député de Charlottetown, et John Gaudet, vice-président de la planification d’entreprise et de l’approvisionnement en énergie de la Maritime Electric Company Ltd.
La modernisation du réseau de transport d’électricité entre l’Î.-P.-É. et le Nouveau-Brunswick et de distribution de l’Î.-P.-É. est le premier projet lancé sous la bannière du Fonds pour le partenariat, l’un des piliers de la stratégie canadienne en matière de changement climatique. Le coût total du projet est évalué à environ 60 millions de dollars. La contribution du gouvernement fédéral pourrait s’élever jusqu’à 30 millions de dollars. Les détails des modalités de partage des coûts seront négociés par les partenaires dans les semaines à venir.
« Les provinces et les territoires, les Autochtones, l’industrie, les groupes environnementaux et tous les Canadiens ont un rôle essentiel à jouer pour nous permettre d’atteindre nos objectifs en matière de changement climatique, de dire le ministre Dion. Je prévois d’autres annonces et d’autres projets dans l’ensemble du Canada qui permettront de mobiliser un plus grand nombre de partenaires, car nous partageons le même but, soit réduire les émissions de gaz à effet de serre au profit de notre environnement, de notre santé et de notre économie. »
« L'Île-du-Prince-Édouard est l'un des porte-drapeau de l'énergie éolienne au Canada, a déclaré le ministre McCallum, ministre des Ressources naturelles du Canada. Ce projet, qui renforcera la capacité de la province d'exploiter ses ressources éoliennes, reflète l'engagement du gouvernement du Canada à travailler en partenariat pour mettre en valeur et utiliser des sources d'énergie de remplacement plus propres. »
L’Î.-P.-É. s’est fixé comme cible de répondre à 15% de ses besoins en électricité à partir des ressources renouvelables d’ici 2010. Pour ce faire, la province devra construire environ 60 mégawatts de capacité d’énergie éolienne d’ici cette même date. L’annonce d’aujourd’hui confirme l’engagement de la province à travailler avec des entrepreneurs du secteur privé pour construire au moins 200 mégawatts de capacité d’énergie éolienne d’ici 2010. Ce montant est comparable à la demande de pointe de 210 mégawatts d’électricité et entraînera une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’environ 500 000 tonnes par an.
« L’Île-du-Prince-Édouard s’est engagée à être un leader national dans le domaine de l’énergie renouvelable » a déclaré le premier ministre Binns. « En rehaussant le rôle de l’énergie renouvelable dans notre stratégie énergétique provinciale, nous pourrons non seulement réduire nos émissions de gaz à effet de serre qui contribuent aux changements climatiques mais aussi prendre en charge nos besoins futures en matière d’énergie tout en réduisant notre dépendance aux combustibles fossiles importés. »
« L’Île-du-Prince-Édouard commence déjà à sentir les répercussions des changements climatiques et les Prince-édouardiens comprennent qu’ils faut entreprendre des démarches pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, a précisé le ministre Ballem. La province s’est engagée à poursuivre sa collaboration avec la gouvernement fédéral et les entreprises et les résidents de l’Île afin que faire notre part pour atteindre nos objectifs en matière de changement climatique. »
« La contribution du fédéral à ce projet comprendra l’amélioration du système de transport de l’électricité entre l’Î.-P.-É. et le Nouveau-Brunswick afin de permettre à l’Î. P. É. de développer pleinement sa capacité éolienne, » de dire Shawn Murphy, député de Charlottetown.
« Chez Maritime Electric, nous sommes heureux de collaborer au Projet d’amélioration du système de transport d'électricité pour le changement climatique » a déclaré John Gaudet, vice-président de la planification d’entreprise et de l’approvisionnement en énergie. « En donnant son aval au protocole d’entente avec le gouvernement de l’île-du-Prince-Édouard, la Maritime Electric sera responsable de la gestion du projet de l’amélioration des interconnexions. Avec la province de l’Î.-P.-E., la société mettra au point un plan de développement à grande échelle de l’énergie éolienne dans cette province. Nous croyons que c’est un bon exemple de partenariat entre les secteurs publiques et privés. »
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un protocole d’entente sur les changements climatiques signé par le gouvernement du Canada et la province de l ’Î.-P.-É. Il est prévu que la contribution fédérale viendra du Fonds pour le partenariat, le mécanisme clé qui définit la collaboration fédérale-provinciale du Plan sur les changements climatiques du Canada. Il est prévu que la contribution de 250 millions de dollars du Fonds pour le partenariat annoncée dans le cadre du Budget 2005 pourrait s’élever jusqu’à deux ou trois milliards de dollars au cours des prochaines années au fur et à mesure que d’autres projets visant une réduction des émissions de gaz à effet des serre de 55 à 85 mégatonnes d’ici 2012 sont mis de l’avant.
Les investissements en partage des coûts pourraient être répartis en trois grands domaines : a) déploiement de nouvelles technologies stratégiques et d’infrastructures liées à l’énergie; b) obtention de réductions des émissions à court terme (c.-à-d. de 2008 à 2012) et c) mobilisation des Canadiens dans des initiatives personnelles de réduction des émissions.
Le Fonds du partenariat est une des grandes initiatives de la nouvelle version du Plan sur les changements climatiques, Aller de l’avant pour contrer les changements climatiques – Un Plan pour honorer notre engagement de Kyoto. Ce plan est une initiative du Projet vert, ensemble de politiques et de programmes dont l’objet est de favoriser un environnement durable, une population saine et une économie concurrentielle. Le Projet vert vise à répondre aux questions environnementales et de concurrence pour le XXIe siècle, et comprend des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pour augmenter l’efficacité d’utilisation de l’énergie et du combustible et élargir les marchés canadiens et étrangers, les technologies environnementales peuvent stimuler notre économie et protéger notre environnement et notre santé.
Le Fonds du partenariat intègre et élargit les efforts déployés antérieurement pour collaborer avec les provinces et les territoires dans les mesures contre le changement climatique, notamment les Enveloppes des nouvelles possibilités et les protocoles d’entente avec les provinces et les territoires en matière de collaboration dans la lutte contre le changement climatique.
L’un des grands avantages connexes des mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre sera d’entraîner une diminution des autres polluants. La version actualisée du Plan sur les changements climatiques va dans le sens d’un air plus propre dans l’ensemble du Canada et d’une amélioration de la qualité de vie et de la santé des Canadiens.
Pour obtenir plus de renseignements sur la version à jour du Plan du Canada sur les changements climatiques, intitulé Aller de l’avant pour contrer les changements climatiques – Un Plan pour honorer notre engagement de Kyoto, aller à l’adresse : http://www.climatechange.gc.ca
Le Canada accueillera le monde, du 28 novembre au 9 décembre 2005, à Montréal, pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. Le ministre Dion sera président de la Conférence pour une année, à compter du 28 novembre 2005, et, de la sorte, assumera la présidence de la Conférence de Montréal. Plus de détails à l’adresse www.montreal2005.gc.ca.
BACKGROUNDER
PEI ELECTRICITY TRANSMISSION SYSTEM UPGRADE
The Governments of Canada and Prince Edward Island, along with Maritime Electric Company Ltd. have announced plans for a collaborative project involving an electricity transmission system upgrade that will help PEI maximize its renewable energy resources.
The project will involve upgrading the electricity transmission system in the province and between the Island and New Brunswick, allowing the province to take advantage of the exceptional wind power potential on Prince Edward Island.
PEI currently imports more than 90 per cent of its electricity from New Brunswick. The project will augment the existing 200 megawatts (MW) of transmission capacity with a new 200 MW cable. The work will begin as soon as possible with the completion targeted for mid-2008.
This new cable will allow flexibility in the system as PEI will need the capacity to export wind power when PEI’s electrical demand is low and the wind is strong. Conversely when the wind is not sufficient to meet PEI’s demand, then PEI will need to import power to meet their domestic demand. A new cable will also provide security of electrical supply to PEI in the event that one cable should fail.
PEI is committing to work with private sector developers to establish at least 200 megawatts of wind power capacity by the year 2010. This will cut greenhouse gas emissions by at least 500,000 tonnes and sulfur dioxide (SO2) levels will be reduced by 5,700 tonnes each year. PEI’s peak demand in 2004 was 210 megawatts of electricity.
The overall project cost is estimated at approximately $60 million. Details of the cost sharing arrangements will be worked out over the coming weeks among the partners.
Project partners include: The Government of Canada, the Government of Prince Edward Island, and Maritime Electric.