Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard réagit à la décision de la Commission des droits de la personne concernant le Programme sur les mesures de soutien pour les personnes handicapées

Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard a décidé d’éliminer les critères du revenu des parents d’enfants mineurs, de 18 ans et moins, qui reçoivent des prestations du Programme sur les mesures de soutien pour les personnes handicapées, avec effet rétroactif au 1er juillet 2007.

Le ministre des Services sociaux et des Aînés, l’honorable Doug Currie a déclaré : « Le Cabinet a pris cette décision aujourd’hui dans le sillage de la décision de la Commission des droits de la personne concernant le Programme sur les mesures de soutien pour les personnes handicapées. Au-delà ce cette modification apportée au programme, le gouvernement s’engage a réviser complètement les programmes et services offerts aux personnes handicapées et à leurs familles. »

Le ministre Currie a ajouté qu’on a demandé au ministère des Services sociaux et des Aînés de préparer les détails à soumettre au Cabinet pour qu’il les examine en vue du travail de révision qui devrait débuter à l’automne 2007.

Le Programme sur les mesures de soutien pour les personnes handicapées est conçu pour venir en aide aux Insulaires ayant une incapacité admissible afin qu’ils surmontent les obstacles, atteignent une qualité de vie satisfaisante et parviennent à réaliser l’indépendance financière.

Le ministre a indiqué que le gouvernement tentera d’obtenir la permission d’utiliser l’outil d’évaluation connu comme le questionnaire sur la mesure d’indépendance fonctionnelle (MIF) jusqu’à ce qu’un outil de remplacement puisse être mis au point pour le programme.

La Commission des droits de la personne avait conclu que l’outil d’évaluation connu comme le questionnaire sur la mesure d’indépendance fonctionnelle (MIF) utilisé par le personnel du programme était discriminatoire à l’endroit des personnes présentant une incapacité intellectuelle; que les critères du revenu des parents de mineurs handicapés étaient discriminatoires; et que les maximums mensuels des mesures de soutien pour les personnes handicapées ou plafonds à vie sur les modifications apportées à la maison ou au véhicule ne sont pas discriminatoires.

Media Contact: Verna Lynne Weeks