Publication de l’Enquête canadienne sur la nature de 2012

Une enquête approfondie portant sur les façons dont les Canadiens utilisent et comprennent la nature vient tout juste d’être publiée.

Selon l’Enquête canadienne sur la nature de 2012, c’est en choisissant de passer du temps à l’extérieur que plus des deux tiers des Canadiens adultes profitent de la nature et 13 % d’entre eux se sont engagés dans des activités relatives à la préservation de la nature à l’extérieur de leur foyer. Quelque 4,6 millions de Canadiens (soit près de 19 % de tous les adultes) ont fait des dons en argent ou ont versé des cotisations à des organismes voués à la préservation de la nature. Voilà certains exemples des données fascinantes dont fait état l’Enquête canadienne sur la nature de 2012, la première en son genre au pays depuis plus de quinze ans, et la toute première à contenir des renseignements relatifs aux dix provinces et aux trois territoires.

À l’échelle de la province, les Insulaires ont indiqué dans une proportion importante (soit 15 %) que la nature représentait leur source de revenus et ont dit qu’ils travaillaient dans des domaines tels que l’exploitation agricole (8 %), la pêche, la foresterie et le tourisme de plein air. L’enquête révèle également que pour un peu plus de la moitié des habitants de l’Île-du-Prince-Édouard (soit 56 %), l’accès à la nature, c’est-à-dire la forêt ou l’océan, avait en partie motivé leur choix de milieu de vie. De nombreux Insulaires ont indiqué qu’ils s’adonnaient à des activités extérieures telles que la chasse, la pêche et le piégeage dans leurs loisirs, pour leur usage personnel ou à des fins de partage.

Les Insulaires se sont montrés très conscients du rôle de la nature dans les écoservices et ils se rendent compte des nombreux bienfaits que celle-ci procure à tous. De 95 à 98 % d’entre eux disent savoir que sans la nature, les activités ou phénomènes suivants seraient impossibles :

• Produire de l’oxygène et éliminer les polluants atmosphériques;

• Filtrer l’eau afin qu’elle soit propre et salubre;

• Offrir des lieux de récréation, d’entraînement physique et de loisirs;

• Faire en sorte que le sol reste fertile et productif;

• Polliniser les plantes et les cultures afin de produire des aliments.

De plus, 76 % des citoyens de l’Île-du-Prince-Édouard sont conscients que la biodiversité contribue aux écoservices et qu’elle fournit les conditions nécessaires à la vie et procure d’autres bienfaits essentiels aux habitants. En outre, la valeur économique de toutes les activités relatives à la nature représente 121 millions de dollars par an dans la province.

À l’Île-du-Prince-Édouard, 34 % des adultes ont pris part bénévolement à au moins une activité d’au moins une journée liée à la préservation de la nature. Onze pour cent des habitants ont indiqué qu’ils avaient participé à des activités de vulgarisation scientifique dans les douze mois ayant précédé l’enquête. La science citoyenne comprend un large éventail de possibilités pour quiconque souhaite effectuer ou diriger bénévolement des tâches relatives à la recherche comme l’observation des habitats et de la faune, la prise de mesures ou les évaluations.

Dans l’Enquête canadienne sur la nature de 2012, on fait le point sur les réponses des Canadiens dans l’Enquête sur l’importance de la faune et les secteurs naturels pour les Canadiens, de 1996, et l’Enquête sur l’importance de la faune pour les Canadiens de 1981, 1987, et 1991. Vous trouverez une version électronique de l’Enquête canadienne sur la nature de 2012 à l’adresse suivante : www.gov.pe.ca/forestry/FFWreports.

Media Contact: Ken Mayhew