Tous les conducteurs qui ont été reconnus coupables de conduite avec facultés affaiblies à l’Île-du-Prince-Édouard devront maintenant installer un interrupteur d’allumage sur leur véhicule, a annoncé le ministre des Transports et du Renouvellement de l’infrastructure, Robert Vessey.
« Le message pour les gens qui conduisent avec des facultés affaiblies est clair : prendre la route après avoir consommé de l’alcool ou des drogues est un crime insensé qui ne sera pas pardonné, a souligné le ministre. Exiger l’installation d’un interrupteur d’allumage aidera à empêcher que les conducteurs aux facultés affaiblies ne prennent la route. »
La réglementation qui oblige tous ceux ayant été reconnus coupables de conduite avec facultés affaiblies à installer un interrupteur d’allumage sur leur véhicule a été adoptée à l’automne et est entrée en vigueur le 23 février. Auparavant, seuls les conducteurs qui avaient été reconnus coupables plusieurs fois devaient installer un interrupteur d’allumage.
La réglementation indique la durée de la période pendant laquelle le véhicule doit avoir un interrupteur d’allumage : un an dans le cas d’une première infraction, deux ans dans le cas d’une deuxième infraction et cinq ans dans le cas d’une troisième infraction. Une année supplémentaire est ajoutée à la période si un enfant se trouvait dans le véhicule au moment de l’infraction. La personne ayant commis l’infraction doit payer les frais liés à l’interrupteur.
Selon les nouveaux règlements, les conducteurs aux facultés affaiblies peuvent aussi se retrouver sans véhicule plus longtemps. Les véhicules peuvent être mis en fourrière jusqu’à six mois, au lieu d’un maximum de 60 jours comme c’était le cas auparavant. Les conducteurs devront aussi payer les frais quotidiens liés à la mise en fourrière de leur véhicule.