Les Insulaires doivent adopter des comportements sexuels plus sûrs

Le nombre de cas d’infections transmissibles sexuellement (ITS) étant à la hausse dans la province, les Insulaires sont encouragés à adopter des comportements sexuels plus sûrs, de dire Dr Heather Morrison, médecin-hygiéniste en chef de l’Île-du-Prince-Édouard.

« Au cours des dernières années, le Canada a connu une augmentation du nombre de cas confirmés d’infections transmissibles sexuellement et l’Île-du-Prince-Édouard n’y fait pas exception, a dit Dr Morrisson. Il est important que les Insulaires soient au courant du problème et prennent les mesures qui s’imposent pour se protéger, ainsi que les autres, afin d’éviter de contracter et de répandre les infections transmissibles sexuellement. »

Au cours de la dernière année, le nombre de cas de gonorrhée a considérablement augmenté par rapport aux 20 dernières années. Historiquement, il y avait des cas sporadiques, mais au cours des 12 derniers mois, il y a eu 15 cas confirmés en laboratoire. Le nombre de cas de syphilis a également augmenté, se chiffrant à 12 cas confirmés en laboratoire à l’Île-du-Prince-Édouard au cours des deux dernières années. Quant à la chlamydia, il s’agit de la plus répandue des infections transmissibles sexuellement et le nombre de cas a augmenté de façon constante au cours de deux dernières décennies. En 2011, il y a eu 224 cas confirmés en laboratoire.

De nombreuses ITS ne présentent aucun symptôme et sans traitement, pourraient affecter la santé en général, le mieux-être et la capacité reproductrice des personnes infectées. Beaucoup d’ITS, y compris la gonorrhée, la syphilis et la chlamydia, sont faciles à traiter.

« Les Insulaires doivent prendre des décisions éclairées au sujet de leurs relations sexuelles, a expliqué Dr Morrison. Pour réduire les risques de transmission des ITS, faites un usage constant et correct de condoms. Parlez à votre partenaire au sujet des ITS et soyez au courant de son état de santé face aux ITS. Si vous êtes sexuellement actif, parlez à votre fournisseur de soins de santé au sujet d’un test de dépistage et par la suite, le cas échéant, suivez le traitement prescrit et respectez les rendez-vous de suivi. »

Pour plus d’information et de ressources, consultez l’Agence de santé publique du Canada, www.phac-aspc.gc.ca.

Media Contact: April Winchester