Bien que les chefs des grands partis politiques du Canada affirment qu’ils maintiendront l’accroissement actuel du financement fédéral accordé aux provinces pour les soins de santé au-delà de 2014, il faut quand même être prudent, a déclaré le premier ministre Ghiz.
« Je suis heureux d’entendre les chefs des partis nationaux promettre de maintenir le taux d’accroissement de six pour cent pour le financement des soins de santé au-delà de 2014, a dit le premier ministre Ghiz. Il est toutefois important d’assurer que cette augmentation ne soit pas accompagnée de coupes dans d’autres transferts fédéraux. » Il a demandé aux chefs des partis politiques du pays de promettre que l’accroissement du financement des soins de santé n’aura pas de conséquences sur les autres programmes de transfert.
« Je tiens à ce qu’en général, les transferts fédéraux à l’Île-du-Prince-Édouard soient adéquats et qu’ils aient un taux d’augmentation raisonnable et prévisible », a expliqué le premier ministre Ghiz. Des contraintes ont été placées sur le financement de base, si bien que les transferts fédéraux de base à l’Île sont essentiellement restés inchangés l’année dernière, et encore cette année.
En 2004, dans le cadre d’un accord relatif à la santé conclu avec les provinces, le gouvernement fédéral a institué un facteur de croissance de six pour cent par année au Transfert canadien en matière de santé pour une période de 10 ans. En 2011-2012, ce transfert accordera près de 27 milliards de dollars aux provinces, dont environ 115 millions de dollars seront versés à l’Î.-P.-É.
Au cours des 10 dernières années, l’augmentation des coûts de prestation des soins de santé a été supérieure à six pour cent.
« Je suis content de constater l’engagement des partis nationaux envers les soins de santé, d’ajouter le premier ministre. Ceux-ci constituent une priorité importante pour les Insulaires, et il est essentiel que nos intérêts soient mis en évidence. »