Les évaluations de la petite enfance ont maintenant lieu d’un bout à l’autre de la province

Les enfants qui commenceront la maternelle à l’automne seront dans les écoles de la province au cours des deux prochaines semaines pour passer l’Évaluation de la petite enfance (ÉPE). Selon Doug Currie, ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, ces évaluations aideront à cerner les enfants qui pourraient avoir besoin d’appui, améliorant ainsi leurs chances de réussite à l’école.

« La capacité de lire est une compétence essentielle à la réussite scolaire d’un enfant et, en fin de compte, à sa santé et à son bien-être au cours des années qui suivent, explique le ministre Currie. Le but de l’Évaluation de la petite enfance est d’évaluer un enfant avant son entrée à la maternelle, nous permettant ainsi de déceler des difficultés en littératie tôt. Cela nous aidera également à donner des conseils aux parents. »

L’Évaluation de la petite enfance comporte deux volets. Le premier volet, qui est administré à tous les enfants avant leur entrée à la maternelle, est en cours d’un bout à l’autre de la province cette semaine. Le second volet est administré deux fois durant l’année scolaire par l’enseignant de maternelle de l’élève.

Le premier volet de l’évaluation prend environ 30 minutes par enfant. Il est administré par une équipe composée d’enseignants à la retraite et de suppléants du primaire. Durant l’évaluation, l’enfant doit exécuter des tâches appropriées pour son âge. Des résultats sont générés pour chaque enfant et partagés avec les parents avant que l’enfant commence la maternelle.

Le premier volet de l’ÉPE mesure :

• la conscience de soi et de son environnement;

• les habiletés sociales, le comportement et l’approche à l’apprentissage;

• les habiletés cognitives;

• la langue et la communication;

• le développement physique.

Le second volet de l’ÉPE consiste en un sondage d’observation de 10 minutes. Ce sondage fournira un cadre de travail que les enseignants de maternelle pourront utiliser durant les premiers mois d’école pour structurer des évaluations informelles basées sur les mêmes domaines de développement que le premier volet de l’ÉPE. Il servira également de base à de futures évaluations.

L’ÉPE fournit des rapports de classe pouvant être utilisés par l’enseignant pour planifier son instruction. Des rapports peuvent aussi être générés pour évaluer les besoins des élèves de maternelle au niveau d’une école, d’une commission scolaire ou de la province. Ces rapports aideront les administrateurs à déterminer où les ressources sont requises.

« Nous savons que les capacités de lecture et d’écriture sont liées à la réussite scolaire future. Plus vieux est l’enfant lorsqu’on détermine qu’il a besoin d’appui, plus il est difficile pour cet enfant de se rattraper. Voilà pourquoi il est important de s’assurer que les besoins des enfants de l’Île sont cernés aussitôt que possible grâce à des outils comme l’Évaluation de la petite enfance, » affirme le ministre Currie.

L’Île-du-Prince-Édouard n’a jamais eu d’outil d’évaluation universel lui permettant de signaler des problèmes chez les enfants de maternelle. De nombreux outils d’évaluation universels ont été considérés par un sous-groupe interprovincial composé de spécialistes en évaluation et de spécialistes de la petite enfance.

Media Contact: Maureen Flanagan-LeClair