Les diplômés des universités des Maritimes continuent de dire que les études universitaires demeurent un bon investissement, mais certains ont un plus grand fardeau de dettes que d'autres d'après un rapport qui sera publié demain, le 5 juin par la Commission de l'enseignement supérieur des Provinces maritimes.
Le rapport Deux ans plus tard : sondage auprès de la promotion de 2003 des diplômés des universités des Maritimes fournit des données détaillées sur l'expérience universitaire des diplômés, sur ce qu'ils font après l'obtention de leur diplôme et sur les facteurs qui influent sur leur éducation et leur carrière.
« Deux ans après la fin de leurs études, les diplômés des universités des Maritimes avaient un taux élevé d'emploi, travaillaient dans un domaine lié à leurs études et gagnaient un salaire équivalent à peu près à la moyenne nationale pour la population en général, a déclaré Mireille Duguay, Directrice générale de la Commission. Cela représente une importante réalisation, car de nombreux diplômés venaient tout juste d'entrer sur le marché du travail et peuvent s'attendre à une meilleure rémunération avec le temps. »
Les antécédents des parents des diplômés concernant les études influaient beaucoup sur leur manière de payer leurs études universitaires. Parmi les diplômés qui ont obtenu leur premier baccalauréat en 2003, les trois-quarts de ceux dont les parents avaient seulement un diplôme d'études secondaire ou moins avaient dû emprunter pour payer leurs études par rapport à environ la moitié de ceux dont les parents avaient obtenu un baccalauréat ou un diplôme d'études supérieures.
Parmi ceux qui ont contracté des prêts, les diplômés dont les parents avaient seulement un diplôme d'études secondaire ou moins ont accumulé de plus lourdes dettes (en moyenne de 26 000 $ soit 7 000 $ de plus que les autres diplômés dont les parents avaient un baccalauréat ou plus).
« Bien que leur situation d'emploi n'était pas différente selon leurs antécédents familiaux, les diplômés dont les parents avaient le niveau d’éducation le plus faible faisaient le plus souvent face à un fort niveau d’endettement, a souligné Mme. Duguay. En fait, l'écart entre le montant réel remboursé avec le temps est encore plus marqué quand les intérêts sont pris en considération.
Mme. Duguay précise que malgré les différences dans les montants empruntés, la vaste majorité des diplômés considèrent que les études universitaires demeurent un bon investissement.
« Deux ans après la fin de leurs études, neuf diplômés sur dix déclarent que l'investissement personnel dans les études universitaires en valait la peine tandis que huit sur dix affirment que l'investissement financier dans les études universitaires en valait la peine, a ajouté Mme. Duguay. Même chez les diplômés qui ont emprunté et ceux qui ont de lourdes dettes, la vaste majorité considère qu'il s'agit d'un bon investissement financier. »
La promotion des diplômés de 2003 était largement composée de résidents des Maritimes et la plupart d’entre eux demeuraient encore dans la région deux ans après la fin de leurs études. Quant aux diplômés originaires de l’extérieur des Maritimes, le quart d’entre eux résidaient dans la région en 2005. «Lorsque l’on compte ensemble les entrées et sorties des diplômés des universités des Maritimes, on constate que la région en retient approximativement 9 sur 10, » a précisé Mme. Duguay. Ce résultat demeure inchangé lorsque comparé avec ceux des promotions précédentes.
La Commission de l'enseignement supérieur des Provinces maritimes a été établie en 1974 pour aider les institutions et les gouvernements à améliorer l'éducation postsecondaire. Les 20 membres de la Commission proviennent des Provinces maritimes et représentent des établissements d'enseignement supérieur, des gouvernements provinciaux et le grand public.
Le rapport est affiché dans le site Web de la Commission de l'enseignement supérieur des Provinces maritimes à www.mphec.ca.