Une nouvelle serre à la fine pointe de la technologie améliorera la recherche sur le rosier sauvage

Une serre à la fine pointe de la technologie, qui s’avère une composante clé du réseau Atlantic Canada Network on Bioactive Compounds (ACNBC), a été inaugurée aujourd’hui. Le ACNBC, qui effectue des recherches sur les avantages sur la santé des rosiers et des bleuets sauvages, est un consortium panatlantique formé de chercheurs indépendants, d’universités, d’industries et d’organismes gouvernementaux qui est basé à la faculté des sciences de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard (UPEI).

Les boutures de rosiers poussent dans la serre à UPEI. Elles sont plantées à la ferme expérimentale d’Agriculture et Agroalimentaire Canada à Harrington, à l’Île-du-Prince-Édouard, ainsi que dans d’autres champs agricoles à l’Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick. Des études sont actuellement menées pour examiner les meilleures conditions pour la culture du fruit du rosier sauvage. Les rosiers sauvages (ou églantiers), comme les bleuets, sont connus comme contenant non seulement des vitamines, mais également des composés appelés antioxydants. Les antioxydants ont été associés à la prévention et au traitement de certaines maladies comme le cancer et les cardiopathies.

« Le projet de recherches du ACNBC a été l’un des premiers dans la région à recevoir du financement en vertu du Fonds d’innovation de l’Atlantique de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique. Ce fonds vise à contribuer à la commercialisation de nouvelles idées, souligne Shawn Murphy, député de Charlottetown. Le travail du ACNBC s’ajoute à l’accent accru mis sur les sciences biologiques au sein de la province. »

L’objectif global du projet est de déterminer quelle souche de rosiers sauvages produit le fruit le plus précieux sur le plan chimique, puis comment les agriculteurs peuvent les faire pousser de la façon la plus rentable.

« Un projet de cette nature nous a mené à la création d’une initiative de recherche-développement au sein de Technology PEI pour appuyer les initiatives de l’industrie et du milieu universitaire pour faire avancer la recherche jusqu’à la commercialisation, affirme Mike Currie, ministre du Développement et de la Technologie. Lorsque nous pouvons trouver d’autres utilisations ou des utilisations à valeur ajoutée pour les terres sous-utilisées à l’Île-du-Prince-Édouard, nous augmentons la valeur et l’efficacité de nos communautés agricoles et de sciences biologiques. »

Les conditions d’exploitation de la serre annexée à l’immeuble Duffy sur le campus de la UPEI, par exemple la température, l’humidité, l’arrosage et l’ombrage, sont entièrement informatisées. Le personnel peut également avoir accès à distance à ces paramètres pour assurer un suivi constant. Ces installations modernes seront utilisées pour la partie des recherches du ACNBC portant sur les rosiers sauvages.

M. Roger Gordon, président du ACNBC, est enthousiaste à l’idée de ce qu’apportera la serre au projet des rosiers. « Cette serre permettra d’effectuer le genre de recherches avancées nécessaires pour faire des rosiers sauvages une culture de remplacement. De plus, elle constitue un site de formation précieux pour les étudiants et les techniciens de UPEI. »

Grâce au Fonds d’innovation de l’Atlantique, l’APECA consenti la somme de 2,7 millions de dollars sur cinq ans pour aider le ACNBC à exécuter son mandat. Le ministère du Développement et de la Technologie, grâce à PEI Business Development et à Technology PEI, a investi 300 000 $ dans le projet. Le projet, évalué à un total de 3,4 millions de dollars, est également appuyé financièrement par d’autres organismes gouvernementaux et non gouvernementaux, ainsi que par le secteur privé.

Media Contact: Julie Whitlock