O’Leary (Île-du-Prince-Édouard), le 13 octobre 2005 – Future Tech West, centre de la technologie de l’information rural voué au négoce agricole, met au point un portail Web pour l’industrie agricole de la province.
Cet outil permettra aux agriculteurs et aux spécialistes du domaine d’accéder à une gamme variée de services et de produits de haute technologie. Il servira également de tribune pour la coopération et l’échange de pratiques exemplaires, la tenue de cyberconférences, le cyberapprentissage et la gestion de contenu. De plus, les utilisateurs pourront s’en servir comme banc d’essai pour de nouveaux produits, comme vitrine pour la vente et l’achat de biens et de services, comme instrument pour améliorer la productivité agricole et comme forum interactif complet sur la sécurité agricole et la salubrité des aliments.
L’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) contribue pour 230 000 $ au projet dans le cadre du Fonds des collectivités innovatrices (FCI). Les promoteurs du projet ont également reçu 20 000 $ du PEI Adapt Council, organisme sans but lucratif financé par le gouvernement fédéral qui a pour mandat de stimuler la croissance à long terme, l’autonomie, la création d’emplois et la compétitivité du secteur agroalimentaire et des collectivités rurales de l’Île du Prince Édouard. Le gouvernement provincial a pour sa part versé une somme de 50 000 $ par l’intermédiaire de Technologie Î.-P.-É. pour la réalisation de ce projet. Le reliquat des coûts du projet sera assumé par Future Tech West.
Le ministre de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA), l’honorable Joe McGuire, et la députée provinciale de West Point Bloomfield, Mme Eva Rodgerson, qui représentait l’honorable Mike Currie, ministre du Développement et de la Technologie, ont examiné sur place le plan de mise au point de ce nouveau cyberservice en compagnie de M. Darren Gill, directeur de Future Tech West.
« Ce nouveau portail sur la cyberagriculture fera de l’Île-du Prince Édouard un banc d’essai pour les services sans fil, les cyberservices et d’autres technologies de pointe utilisées en agriculture », a déclaré M. McGuire. « Il s’agit aussi d’un important outil de développement économique pour l’industrie agricole, parce qu’il favorisera la collaboration dans le domaine du négoce agricole, stimulera l’innovation et engendrera la création de nouveaux produits. »
Le nouveau portail sera conçu de manière à aider les agriculteurs à accroître la productivité de leur exploitation agricole, à réduire leurs coûts de production, à améliorer la qualité de leur produit et à se responsabiliser par la gestion et la diffusion de politiques, de normes et de méthodes modernes. Il leur donnera aussi accès à des outils de gestion financière et à des ressources additionnelles pour faciliter l’évaluation et la planification des coûts de production, la gestion des parasites et des maladies et la rotation des cultures.
« Grâce à un service comme le portail sur la cyberagriculture, les agriculteurs seront mieux outillés pour gérer des enjeux cruciaux, tels que la surveillance des cultures et la salubrité des aliments », a indiqué Mme Rodgerson. « Les défis que doit relever l’industrie agricole pour demeurer viable sont de plus en plus grands. Pour surmonter ces obstacles, elle doit se doter de services technologiques innovateurs qui lui permettront de demeurer concurrentielle. »
Les travaux de mise au point du portail, qui nécessitent l’adaptation complexe de logiciels et de matériel informatique, devraient s’échelonner sur plusieurs mois.
« L’environnement créé par ce cyberservice stimulera la créativité des agriculteurs et se traduira par des stratégies, des méthodes et des solutions nouvelles et améliorées », a précisé M. Gill. « Lorsque le portail sera fonctionnel, nous comptons l’inaugurer en organisant une démonstration pratique pour que les agriculteurs puissent en voir l’utilité et les nombreux avantages. »