Le ministre de l'Éducation, monsieur Chester Gillan, a annoncé que les élèves de Kings-Est auront accès à l'éducation en français langue première dans leur communauté à compter de 2004.
Le ministre a indiqué que la mise en place du nouveau programme aura des retombées éducatives, culturelles et économiques pour la région de Kings-Est. Et il a ajouté : « Pour la première fois, les élèves de Kings-Est pourront recevoir une éducation en français langue première dans leur propre communauté, et avec cet ajout, l'éducation en français langue première sera à la portée de la plupart des régions de la province. Cela est conforme aux engagements du gouvernement de renforcer la culture acadienne et francophone à l'Île-du-Prince-Édouard, et d'améliorer la prestation des programmes et des services dans les deux langues officielles. »
On s'attend également à ce que le nouveau programme soit bénéfique à l'économie de la région, ce qui a fait dire au ministre : « Avec l'augmentation de la demande de services en français dans Kings-Est, le nouveau programme permettra aux élèves et aux résidents de l'endroit de combler plus de postes bilingues. En augmentant les possibilités éducatives et les services bilingues, nous voulons également encourager un plus grand nombre de familles à déménager dans cette région. »
La décision du gouvernement provincial de créer le nouveau programme fait suite à la proposition de la Commission scolaire de langue française. Cette proposition, reçue en mai 2003, veut mettre en place un programme à années multiples destiné aux élèves de la première à la neuvième année de la région de Souris.
Le programme commencera en septembre 2004 afin de permettre l'implantation d'un processus de planification financière adéquat. À ce sujet, monsieur Gillan a déclaré : « De même que pour la planification budgétaire annuelle, la phase finale de planification comprendra le recrutement du personnel, la recherche d'installations, et d'autres pourparlers avec la Commission scolaire de langue française, le District scolaire de l'Est, ainsi que les partenaires de l'éducation et de la communauté. »
À ce jour, au moins 42 élèves ont manifesté le désir à la Commission scolaire de s'inscrire au programme.