La surveillance du virus du West Nile se poursuit

Encore cette année, le personnel de la santé des Provinces maritimes travaille en étroite collaboration avec Santé Canada afin de surveiller l'apparition de cas possibles du virus du West Nile dans la région.

Bien que le virus n'ait jamais été diagnostiqué chez l'être humain ni chez des oiseaux au Canada, l'Île-du-Prince-Édouard s'est dotée d'un programme de surveillance dès 1999, aussitôt après l'apparition de la maladie dans le Nord-Est des États-Unis.

Le virus du West Nile est transmis à l'homme par la piqûre des moustiques qui se sont nourris du sang d'oiseaux infectés. On demande au grand public de rapporter au personnel de la gestion de la faune toute occurrence d'oiseaux morts, tels que corneilles, corbeaux et geais bleus. Les spécimens seront ainsi ramassés pour être examinés.

« Les symptômes de la maladie comprennent la fièvre, des maux de tête, une raideur du cou et la confusion », a fait remarquer le Dr Lamont Sweet, médecin hygiéniste en chef.

Les membres du grand public devraient se prémunir contre les piqûres de moustiques à titre préventif. De même, il faudrait veiller à se débarrasser des sources d'eaux stagnantes qui seraient présentes autour de sa maison et sur sa propriété afin de prévenir la reproduction des moustiques.

On peut rapporter toute occurrence d'oiseaux morts en communiquant avec la Division de la faune aquatique et terrestre du ministère des Pêches, de l'Aquaculture et de l'Environnement au 368-5000.

Media Contact: Lamont Sweet